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Bernard Delor artisan coutelier forgeron - Le grain de l'acier

Le grain de l'acier et le traitement thermique de normalisation

La forge d'un lame, de préférence à sa mise en forme par simple découpe, peut présenter différents avantages (sous réserve toutefois de bien choisir sont acier, car tous les aciers ne sont pas égaux devant la forge...).

Pour autant, le travail de forge ne présente pas que des avantages.

Il suffit de casser une barre d'acier pour observer que celle-ci semble constituée d'une multitude de grains minuscules et solidaires les uns des autres. Plus ces grains sont petits, meilleure sera la résistance de l'acier : les grains sont plus serrés, les inserstices entre eux sont donc réduits, l'acier sera moins sujet à des fissures ou à la casse.

Malheureusement, les chauffes et refroidissements répétés subis par une lame au cours de la forge vont avoir pour effet de faire grossir de façon très sensible le grain de l'acier (cette différence de grain est parfaitement visible à l'oeil nu). Il en résulte qu'une lame forgée verra les qualités de son acier nettement dégradées : fragilité acrue, risque de casse plus important en cas de choc ou d'effort...

Pour remédier à ce défaut, le forgeron effectue en fin de forge plusieurs montées en température controlées suivies de refoidissements brefs, qui ont pour effet de réduire progressivement la taille du grain de l'acier. 

Photo montrant le grossissement du grain de l'acier

La photo ci-dessus illustre l'effet de la normalisation : à gauche, un échantillon d'acier forgé; à droite, le même acier forgé, après normalisation !

 
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